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Mars

2019








Nu assis, de Pierre GIRIEUD

Girieud, fauve ou expressionniste?

Au début du XXème siècle, Pierre Girieud fait partie de l’avant-garde. Il est salué comme l’un des acteurs les plus prometteurs de la jeune peinture, notamment présenté aux cimaises de la galerie Berthe Weill dès 1901 et exposant aux côtés des Fauves à l’occasion du Salon des Indépendants de 1905.

Des Fauves, véritablement, Girieud n’éprouve que certains aspects. Il conserve une grande liberté d’exécution et ses œuvres, dans cette période, revêtent bien souvent des dimensions supplémentaires, parfois même contradictoires, entremêlant par exemple un aspect décoratif à des audaces incisives, qui vont, dès alors, difficilement permettre de le catégoriser.

Il participe activement à la plupart des manifestations parisiennes, et montre son travail tant en province qu’à l’étranger. Il adhère au groupe des Tendances Nouvelles, qui s’organise autour de Kandinsky à Angers, expose au Havre, par l’intermédiaire du Cercle de l’Art Moderne, à Toulouse au Salon de l’Union artistique, à la galerie Legris de Rouen, à Marseille bien-sûr puisqu’il y est l’un des instigateurs des Salons de Mai de 1912 et 1913.

Girieud, à l'avant-garde de la peinture

Son œuvre est largement diffusée en Allemagne, depuis son adhésion à la NKV (Neue Kunstler Vereinigung) de Munich en 1909 et à la Sonderbound. En mai 1911, la galerie Thannhauser lui consacre une exposition personnelle à Munich, à laquelle participent deux oeuvres exceptionnelles présentées par la galerie à l’occasion de son dixième anniversaire et sa participation à la BRAFA.