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Oeuvre indisponible à la vente, elle a été proposée dans le cadre de l'exposition "La Biennale Paris 2021"

Lionne et son lionceau, 1946

Bronze à patine brune, signé et numéroté 2/4. Tirage à 7 exemplaires. Fonte d’édition d’époque à la cire perdue portant le cachet « E. Godart cire perdue ».
76 x 31.50 cm

Provenance :
Acquis directement à l’artiste
Collection privée, France

Expositions :
Exposition Paul Jouve, Cercle Volney, Paris, 13 décembre 1955 - 5 janvier 1956, exposition du modèle en plâtre sous le n°4.
Exposition Jouve-Villa, Atelier de Paul Jouve, avril 1959.
Exposition Jouve-Desprès, Atelier de Paul Jouve, 7-11 juin 1967.
Acquisitions récentes, Musée des Années 30, Boulogne Billancourt, 1er-28 février 2007.

Bibliographie :
Paul Jouve, Charles Terrasse, Editions du Livre de Plantin, Paris, 1948, reproduit en p. 39 et 139.
Paul Jouve, Félix Marcilhac, Editions de l’Amateur, Paris, 2005, reproduit en p. 278 et 279 et dans le catalogue des principales sculptures p.353.

Certificat d'authenticité établi par M. Dominique Suisse, ayant-droit de l'artiste. 
 

Une rare sculpture en bronze de Paul Jouve 

Cette émouvante scène entre une lionne et son lionceau est la dernière oeuvre sculptée de Jouve, commencée en 1945. Il est alors un artiste établi, dont la notoriété est importante. C’est ainsi que son ami Georges Leroux, également membre de l’Institut, décide de faire son portrait, en train de réaliser le modèle en cire de cette sculpture, qui lui tenait particulièrement à coeur (ce portrait de Jouve par Leroux sera d’ailleurs offert à l’artiste et exposé à la galerie l’Art français en avril 1946 puis légué à l’Institut de France qui le mettra en dépôt au Musée des Années 30 à Boulogne Billancourt). 

A partir du modèle en cire, un plâtre de la sculpture est réalisé, puis des épreuves en bronze, qui sont tirées au fur et à mesure des expositions et des commandes. 

Seulement sept exemplaires du modèle ont été fondus : deux d’abord, par la fonderie Godard, qui fondit ensuite quatre épreuves, numérotées sur quatre et enfin une dernière épreuve d’artiste, numérotée 1/1, que Jouve conservera dans son atelier jusqu’à sa mort et qui figure aujourd’hui dans les collections du Musée des années 30 à Boulogne Billancourt.